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Dans un contexte de rénovation énergétique massive du parc immobilier français, les copropriétés sont de plus en plus sollicitées pour évaluer l’état de leur bâtiment, planifier les travaux nécessaires, et sécuriser leur gestion technique et financière. C’est précisément l’objectif du Diagnostic Technique Global (DTG), un outil de plus en plus stratégique pour anticiper l’avenir d’un immeuble.
Institué par la loi ALUR (loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové) et encadré par le décret n°2016-1965 du 28 décembre 2016, le DTG a d’abord été réservé à certaines situations bien précises. Mais à l’approche de 2025, il devient un incontournable, notamment pour les copropriétés devant mettre en place un Plan Pluriannuel de Travaux (PPT). Le lien entre DTG et obligation de rénovation énergétique est désormais clair : pour obtenir des aides, convaincre les copropriétaires, et respecter les nouvelles normes, le DTG s’impose comme une première étape structurante.
Alors, qui est concerné par l’obligation du DTG ? Tous les immeubles de plus de 10 ans mis en copropriété, ceux frappés d’un arrêté d’insalubrité, ou encore ceux dont les copropriétaires souhaitent anticiper les futurs travaux ou accéder à MaPrimeRénov’ Copropriété. Il est également vivement recommandé dans les résidences anciennes, mal entretenues ou sans vision de long terme.
Cet article a pour ambition de clarifier les obligations actuelles liées au DTG, d’identifier qui est tenu de le réaliser, et surtout de vous fournir la liste complète des documents nécessaires pour un diagnostic efficace. Que vous soyez syndic bénévole, professionnel, membre d’un conseil syndical ou simple copropriétaire, vous trouverez ici les réponses concrètes à vos questions.
Et si votre copropriété n’a pas encore franchi le pas, le moment est venu d’agir. Pour sécuriser votre bâtiment, valoriser votre bien et bénéficier d’un accompagnement adapté, faites appel dès aujourd’hui à un diagnostiqueur certifié et expérimenté.
DTG obligatoire : de quoi s’agit-il exactement ?
Le Diagnostic Technique Global (DTG) est un outil d’analyse et de projection conçu pour offrir une vision à long terme de l’état d’un immeuble en copropriété. À la différence d’un simple constat technique ou d’un diagnostic ponctuel, le DTG propose une lecture globale du bâtiment, de ses équipements, de son organisation, et de son avenir. Il s’agit d’un document stratégique, destiné à prévenir les désordres, planifier les travaux nécessaires, maîtriser les charges, et anticiper les investissements.
Définition du Diagnostic Technique Global
Le DTG a été introduit par la loi ALUR et est encadré par des textes précis, notamment le décret n°2016-1965. Il s’agit d’une évaluation pluridisciplinaire de l’état du bâtiment, qui dépasse les simples obligations réglementaires. Contrairement à ce que l’on pense souvent, il ne se limite pas à un audit énergétique, ni à un diagnostic de performance (DPE), ni même à une simple inspection visuelle. C’est une synthèse complète, incluant à la fois des éléments techniques, financiers, organisationnels et énergétiques.
Il est donc important de bien faire la distinction :
- Le DPE collectif évalue uniquement la performance énergétique du bâtiment.
- L’audit énergétique propose des scénarios chiffrés pour améliorer cette performance, mais n’aborde pas l’état général de l’immeuble.
- L’état daté, quant à lui, est un document financier exigé lors de la vente d’un lot, sans vocation technique.
- Le DTG, en revanche, regroupe plusieurs dimensions en un seul diagnostic structurant. Il constitue la base de réflexion pour établir un Plan Pluriannuel de Travaux (PPT) et prendre les bonnes décisions en AG.
Ses objectifs sont clairs : fournir une photographie actuelle de la copropriété, identifier les faiblesses ou risques techniques, projeter les travaux nécessaires à court, moyen et long terme, anticiper les coûts, et surtout donner une visibilité stratégique aux copropriétaires et au syndic.
Que contient un DTG ?
Le contenu d’un DTG est encadré par la réglementation et doit suivre une structure précise. Il comprend cinq volets essentiels :
- L’état apparent des parties communes et des équipements communs : cette partie consiste à examiner visuellement les éléments structurels du bâtiment (toiture, façades, planchers, escaliers, menuiseries, etc.), ainsi que les équipements collectifs (ascenseur, colonnes de plomberie, ventilation, etc.). L’objectif est d’identifier les désordres, signes de vétusté ou de défaillance.
- L’état des équipements collectifs : le DTG analyse le fonctionnement et la maintenance des installations techniques (chauffage, électricité, eau chaude sanitaire, dispositifs de sécurité…). Il vérifie si ces équipements sont conformes, bien entretenus et suffisamment performants.
- L’analyse de la performance énergétique du bâtiment : ce volet est proche d’un DPE collectif. Il mesure la consommation énergétique de l’immeuble, les pertes thermiques, les postes les plus énergivores, et évalue les possibilités d’amélioration. Cette analyse est particulièrement utile pour planifier des travaux compatibles avec les exigences de la loi Climat et Résilience.
- L’étude du fonctionnement de la copropriété : au-delà du bâtiment lui-même, le DTG s’intéresse au mode de gestion de la copropriété : régularité des assemblées générales, niveau d’impayés, fonds travaux disponibles, taux de recouvrement, organisation du syndic… Cette analyse permet de détecter d’éventuelles fragilités ou tensions structurelles.
- Une projection sur les travaux à réaliser dans les dix prochaines années : enfin, le DTG propose une liste de travaux à prévoir selon leur urgence, leur nature et leur impact. Cette projection est souvent accompagnée d’une estimation budgétaire, très précieuse pour anticiper les appels de fonds et alimenter le Plan Pluriannuel de Travaux (PPT), désormais obligatoire dans certaines copropriétés.
En résumé, le DTG est un diagnostic complet, structuré et orienté vers l’action. Il permet aux copropriétaires de prendre les décisions qui s’imposent non pas dans l’urgence, mais dans une logique de prévention, de valorisation patrimoniale, et de maîtrise budgétaire.
Le DTG est-il obligatoire pour votre copropriété ? Voici les cas concernés
Si le Diagnostic Technique Global est un outil précieux pour toutes les copropriétés souhaitant anticiper l’avenir de leur immeuble, il n’est pas encore imposé de manière uniforme à toutes les situations. Il existe cependant plusieurs cas dans lesquels le DTG est rendu obligatoire par la loi, et d’autres où il est fortement recommandé. Connaître ces cas est essentiel pour rester dans le cadre réglementaire tout en assurant une gestion saine et prévoyante de la copropriété.
Obligations légales selon les textes en vigueur
Plusieurs textes encadrent le caractère obligatoire du DTG, notamment la loi ALUR de 2014 et le décret n°2016-1965 du 28 décembre 2016. En voici les principales applications concrètes :
1. Les immeubles de plus de 10 ans lors de leur mise en copropriété
Lorsque qu’un bâtiment de plus de dix ans est mis en copropriété pour la première fois (division en lots pour vente, succession ou projet immobilier), la loi impose la réalisation d’un Diagnostic Technique Global. Cette mesure vise à garantir que les futurs copropriétaires seront informés de l’état réel du bâtiment et des éventuels travaux à prévoir. Sans ce diagnostic, la création de la copropriété peut être juridiquement bloquée.
2. Les copropriétés faisant l’objet d’une procédure d’insalubrité
Si la copropriété est visée par un arrêté d’insalubrité, qu’il soit simple, remédiable ou irrémédiable, le DTG devient immédiatement obligatoire. Il servira de base à l’élaboration d’un plan d’action pour éradiquer les désordres sanitaires et techniques, et sera souvent exigé par les autorités sanitaires ou les services d’urbanisme.
3. Le DTG rendu obligatoire par décision d’Assemblée Générale
Une copropriété peut elle-même décider, à l’initiative du conseil syndical ou du syndic, de faire réaliser un DTG. Il suffit pour cela d’inscrire une résolution à l’ordre du jour d’une AG et d’obtenir le vote des copropriétaires (voir ci-dessous les modalités de vote). Dans ce cas, le DTG est non seulement légal, mais parfaitement justifié comme outil d’anticipation.
4. Les copropriétés de plus de 15 ans soumises à l’obligation de Plan Pluriannuel de Travaux (PPT)
Depuis l’entrée en vigueur de la loi Climat et Résilience, les copropriétés de plus de 15 ans ont l’obligation d’établir un PPT. Or, pour définir ce plan de manière fiable, un diagnostic préalable est indispensable. Le DTG, bien que non désigné explicitement comme obligatoire dans ce cadre, constitue la base technique recommandée pour construire un PPT pertinent et réaliste.
DTG conseillé mais non obligatoire : les situations à risques
En dehors des cas d’obligation légale, de nombreuses copropriétés ont intérêt à faire réaliser un DTG de manière préventive. Plusieurs situations doivent alerter sur la nécessité d’un tel diagnostic.
1. Les immeubles anciens sans carnet d’entretien à jour
Lorsque le bâtiment est âgé de plusieurs décennies, souvent mal documenté, sans historique clair des travaux réalisés ou des désordres constatés, un DTG permet de rétablir une vision globale de son état. Cela évite de découvrir des problèmes trop tard ou de multiplier les réparations ponctuelles inefficaces.
2. Les copropriétés sans syndic professionnel
Les copropriétés auto-gérées ou avec un syndic bénévole peuvent manquer de recul technique. Le DTG leur apporte une feuille de route et une base de dialogue entre copropriétaires. Il constitue aussi un repère objectif pour la planification des charges et des travaux.
3. Les résidences considérées comme passoires thermiques ou victimes de sinistres à répétition
Des factures de chauffage élevées, une mauvaise isolation, des infiltrations fréquentes, ou encore des dégradations récurrentes dans les parties communes doivent conduire à une remise à plat de l’état global de l’immeuble. Le DTG, en apportant une analyse croisée de la structure, des équipements et de la performance énergétique, permet d’identifier les priorités de rénovation.
Ainsi, même en dehors de l’obligation légale, le DTG est un investissement judicieux pour mieux gérer les risques, éviter les litiges, et préserver la valeur du patrimoine collectif.
Qui est responsable de faire réaliser le DTG ?
Le syndic de copropriété est le premier acteur concerné par la mise en œuvre d’un DTG. C’est à lui qu’incombe la mission d’identifier si la copropriété est concernée par une obligation, de proposer la réalisation du diagnostic, et de faire inscrire une résolution en ce sens à l’ordre du jour d’une assemblée générale.
La décision finale revient aux copropriétaires réunis en AG. Le DTG peut être voté à la majorité simple de l’article 24 de la loi du 10 juillet 1965, c’est-à-dire à la majorité des voix exprimées des copropriétaires présents ou représentés. En cas d’urgence (exemple : arrêté d’insalubrité), le syndic peut être amené à agir plus rapidement, en s’appuyant sur son devoir de gestion et de conservation du bâtiment.
Une fois voté, le syndic est chargé de lancer la consultation des diagnostiqueurs, de récolter les devis, de signer le contrat et d’organiser le déroulement de la mission. Il doit également transmettre aux copropriétaires les résultats du DTG, idéalement lors d’une AG, afin d’en tirer des enseignements pour les travaux à venir.

Documents à fournir pour un DTG : la liste complète
Pour garantir la qualité et la fiabilité d’un Diagnostic Technique Global (DTG), il est essentiel que le diagnostiqueur puisse s’appuyer sur une base documentaire solide. En effet, le DTG ne repose pas uniquement sur une visite visuelle du bâtiment : il s’appuie également sur des données techniques, juridiques, énergétiques et financières qui doivent être transmises en amont. Un dossier complet permet non seulement un diagnostic plus pertinent, mais aussi des préconisations plus réalistes et un gain de temps considérable pour l’ensemble de la copropriété.
Voici la liste complète des documents à fournir pour préparer au mieux cette mission stratégique.
Données administratives
Les premiers documents nécessaires sont d’ordre juridique et administratif. Ils permettent au diagnostiqueur de comprendre la structure de la copropriété, ses règles de fonctionnement, ainsi que son historique de gestion.
- Le règlement de copropriété et ses éventuels modificatifs sont indispensables pour connaître la répartition des parties communes et privatives, les quotes-parts et les droits des copropriétaires.
- Le titre de propriété de l’immeuble ou les documents relatifs à la création de la copropriété (en cas de mise en copropriété récente) permettent de vérifier la nature du bien, sa destination, et son statut légal.
- Les procès-verbaux des dernières assemblées générales apportent un éclairage sur les travaux votés, les problèmes récurrents signalés par les copropriétaires, les décisions en cours ou en suspens.
- Enfin, le carnet d’entretien de l’immeuble, exigé par la loi ALUR, centralise toutes les données d’entretien et de maintenance connues : il s’agit d’un outil précieux pour reconstituer l’historique technique du bâtiment.
Documents techniques
Les documents techniques permettent au diagnostiqueur d’établir une cartographie précise du bâtiment, de comprendre sa structure, ses équipements et son état de conservation.
- Les plans de l’immeuble sont essentiels : plans d’étages, plans de coupe, façades, plan de masse, etc. Ils aident à repérer les circulations, les zones sensibles, les extensions ou les structures porteuses.
- Les relevés de surfaces permettent de connaître précisément les dimensions des logements, des parties communes, des combles, caves, locaux techniques, etc.
- Si disponibles, les dossiers techniques liés à la sécurité ou à la santé doivent être transmis : rapport amiante, diagnostic plomb, diagnostic électrique des parties communes. Ces éléments, bien que non obligatoires dans tous les cas, peuvent compléter utilement l’analyse du bâtiment, notamment pour les immeubles construits avant 1997.
Un bâtiment sans plan ni relevés peut faire l’objet d’un relevé sur site, mais cette prestation allonge les délais et alourdit le budget. D’où l’importance d’un bon archivage en amont.
Données énergétiques
Le DTG comporte un volet énergétique qui vise à évaluer les performances actuelles du bâtiment, à identifier les points faibles (pertes thermiques, équipements vétustes) et à proposer des scénarios d’amélioration.
- Si un DPE collectif a déjà été réalisé, il doit impérativement être fourni. Il constitue une base précieuse pour comparer les données actuelles et croiser les résultats.
- Les factures d’énergie des trois dernières années sont nécessaires : chauffage collectif, eau chaude sanitaire, électricité des parties communes… Elles permettent de reconstituer la consommation réelle et d’estimer les charges énergétiques moyennes.
- Les rapports de maintenance des installations techniques (chaudières, pompes à chaleur, VMC, climatisation, etc.) sont également utiles pour évaluer la vétusté des équipements et leur niveau d’entretien.
Un volet énergétique bien documenté renforce la crédibilité du diagnostic et peut faciliter l’accès aux aides à la rénovation (MaPrimeRénov’ Copropriété, CEE…).
Informations financières et fonctionnement
Enfin, le DTG comprend un diagnostic du fonctionnement de la copropriété. Il s’agit d’évaluer non seulement l’état physique du bâtiment, mais aussi sa capacité à supporter une stratégie de travaux cohérente dans le temps. Pour cela, certains indicateurs financiers doivent être transmis au diagnostiqueur.
- Le budget prévisionnel annuel (et éventuellement les budgets des années précédentes) permet de situer la capacité financière de la copropriété.
- L’état des impayés donne une indication sur la solvabilité globale et les éventuelles tensions entre copropriétaires. Un taux d’impayés élevé peut freiner ou compromettre un projet de rénovation.
- Les appels de fonds récents, les taux de recouvrement, la constitution (ou non) du fonds de travaux obligatoire, sont également à transmettre pour une analyse complète.
L’ensemble de ces données permet au diagnostiqueur de formuler des préconisations adaptées, réalistes en termes de budget, et acceptables dans le cadre d’un plan pluriannuel.
Un DTG bien mené repose donc sur une coopération étroite entre le syndic, le conseil syndical et le diagnostiqueur. En anticipant cette collecte documentaire, vous facilitez non seulement le travail du professionnel, mais vous augmentez aussi la pertinence des conclusions et la capacité d’action de votre copropriété.

Pourquoi faire un DTG même quand ce n’est pas obligatoire ?
Si certaines copropriétés sont légalement tenues de réaliser un Diagnostic Technique Global, d’autres ne le sont pas — du moins pas encore. Pourtant, de nombreuses situations rendent ce diagnostic hautement recommandé, même en l’absence d’obligation formelle. En réalité, le DTG est un outil de gestion préventive, d’aide à la décision et de pilotage stratégique pour toutes les copropriétés, quelle que soit leur taille ou leur ancienneté.
Réaliser un DTG volontairement, c’est avant tout faire preuve de prévoyance, de transparence et de responsabilité, au service du confort des occupants et de la valorisation du patrimoine.
Anticiper les travaux et les financements
L’un des grands intérêts du DTG est sa capacité à proposer une vision sur dix ans de l’état du bâtiment. Cette projection permet à la copropriété de planifier les interventions à venir selon leur niveau d’urgence, leur coût, leur impact énergétique ou leur lien avec la sécurité des occupants.
Plutôt que de subir des travaux en urgence — souvent plus chers, mal acceptés et plus complexes à organiser — le DTG permet de les anticiper, de les budgétiser dans le temps et de préparer les copropriétaires à des décisions majeures à venir : réfection de toiture, isolation de façade, remplacement de chaudière collective, etc.
Cette approche préventive limite les tensions financières (évite les appels de fonds brutaux), facilite les prises de décision en assemblée générale et réduit les risques de contentieux. Elle permet également de rassurer les copropriétaires, qui se sentent mieux informés, impliqués et confiants dans la gestion de leur bien.
Valoriser le patrimoine et rassurer les acquéreurs
Dans un marché immobilier de plus en plus attentif à la qualité technique et énergétique des bâtiments, disposer d’un DTG à jour est un véritable atout. Pour les futurs acquéreurs d’un lot en copropriété, le DTG offre une transparence bienvenue : ils peuvent y découvrir l’état réel de l’immeuble, les travaux à venir, les performances énergétiques et les coûts estimés à moyen terme.
Un immeuble ayant fait l’objet d’un DTG récent, avec un plan de travaux cohérent et un syndic structuré, sera perçu comme mieux géré, mieux entretenu et plus fiable. Il inspirera davantage confiance, réduira les marges de négociation et pourra même se vendre plus rapidement.
Dans un contexte où les passoires thermiques (étiquettes F ou G) sont de plus en plus pénalisées (gel des loyers, interdiction de location, dévalorisation à la revente), le DTG est un outil de réassurance, qui montre que la copropriété est en mouvement, et qu’elle prend les devants.
Accéder aux aides et subventions
Un autre avantage stratégique du DTG, même volontaire, est qu’il ouvre la voie aux dispositifs d’aide à la rénovation énergétique, notamment ceux liés à la planification à long terme.
En effet, depuis l’entrée en vigueur du Plan Pluriannuel de Travaux (PPT), obligatoire pour certaines copropriétés depuis 2023, les aides publiques sont de plus en plus conditionnées à une vision globale et anticipée des rénovations. Le DTG peut constituer la première étape structurante pour élaborer un PPT solide, avec des données chiffrées, hiérarchisées et exploitables.
Il est également très utile pour activer les aides suivantes :
- MaPrimeRénov’ Copropriété, qui finance jusqu’à 25 % du montant total des travaux, à condition de démontrer un gain énergétique significatif (35 % minimum), ce qui suppose souvent une analyse préalable fournie par un DTG.
- Les subventions de l’ANAH, accordées aux copropriétés fragiles ou en difficulté, pour les aider à engager des travaux structurels.
- Les CEE (Certificats d’Économies d’Énergie), versés par les fournisseurs d’énergie en fonction des gains réalisés grâce aux travaux.
- Les aides locales, parfois proposées par les collectivités (régions, départements, intercommunalités), et qui exigent presque toujours un diagnostic initial.
Ainsi, faire un DTG sans y être obligé, c’est investir intelligemment pour préparer l’avenir, bénéficier de financements conséquents, et gagner en efficacité dans la gestion de la copropriété. C’est un choix stratégique, responsable et rentable à long terme.
Comment choisir un professionnel pour votre DTG ?
Le Diagnostic Technique Global est une mission complexe et stratégique. Il nécessite des compétences transversales en bâtiment, en réglementation, en énergie, mais aussi une parfaite connaissance du fonctionnement des copropriétés. Le choix du bon professionnel est donc déterminant pour la qualité du diagnostic, la clarté des préconisations, et l’adhésion des copropriétaires.
Un DTG mal réalisé peut produire un rapport vague, inutile, ou difficile à exploiter. À l’inverse, un DTG complet et rigoureux devient un outil puissant pour piloter les travaux, sécuriser la copropriété et valoriser l’immeuble.
Certifications et garanties à exiger
Avant toute chose, il est impératif de vérifier que le professionnel choisi remplit toutes les conditions réglementaires exigées pour cette mission.
- Le diagnostiqueur doit disposer des certifications réglementaires en cours de validité, délivrées par un organisme accrédité (ex. : I.Cert, Bureau Veritas, etc.). Ces certifications couvrent les différents domaines d’expertise nécessaires : DPE, amiante, électricité, plomb, etc.
- Il doit également justifier d’une assurance en responsabilité civile professionnelle, couvrant les éventuels dommages causés par des erreurs ou des manquements dans le diagnostic.
- Enfin, une expérience significative en copropriété est fortement recommandée. Le professionnel doit connaître les spécificités juridiques, financières et humaines propres aux immeubles en copropriété, et être capable d’interagir avec un syndic, un conseil syndical et une assemblée générale.
👉 Le cabinet Sikoutris, spécialisé dans le diagnostic immobilier en copropriété, réunit l’ensemble de ces garanties. Fort de plusieurs années d’expérience et de centaines de copropriétés accompagnées dans toute la France, Sikoutris est reconnu pour la qualité de ses rapports, son sérieux méthodologique et son accompagnement humain tout au long de la mission.
Ce que doit contenir un bon devis
Lorsque vous sollicitez un diagnostiqueur pour un DTG, le devis fourni doit être détaillé, transparent et complet. Il ne s’agit pas d’une simple ligne tarifaire, mais d’un document engageant qui doit refléter la rigueur de la prestation.
Un bon devis doit comporter :
- Les étapes de la mission, depuis la collecte documentaire jusqu’à la restitution finale. Cela inclut généralement une phase d’analyse documentaire, une ou plusieurs visites sur site, la rédaction du rapport, et une réunion de présentation.
- Les modalités de restitution, c’est-à-dire les livrables attendus : un rapport écrit, une synthèse des recommandations, une version numérique du document, et parfois une présentation orale en assemblée générale.
- Les délais prévisionnels, précisant à quelle date interviendra la visite sur site, quand le rapport sera livré, et sous quel format.
- Les honoraires TTC, clairement détaillés, en précisant si la prestation inclut la révision du rapport après échanges, ou la présence en AG.
Le cabinet Sikoutris s’engage systématiquement à fournir des devis clairs, pédagogiques, adaptés à la taille et à la complexité de votre copropriété. Leur approche personnalisée garantit une intervention fluide et compréhensible pour tous les acteurs impliqués.
Rôle du diagnostiqueur pendant et après le DTG
Le rôle du diagnostiqueur ne se limite pas à la rédaction d’un rapport. C’est un partenaire technique et stratégique de la copropriété tout au long de la démarche.
- Il commence par une ou plusieurs visites sur site, pour observer l’état des parties communes, analyser les installations collectives, repérer les signes de vétusté ou de désordres. Il échange également avec le syndic et le conseil syndical pour mieux comprendre le fonctionnement de l’immeuble.
- Il procède ensuite à une analyse approfondie des données techniques, énergétiques et financières, croisées avec ses observations terrain. Il formule des recommandations concrètes et hiérarchisées, souvent accompagnées d’estimations budgétaires, de scénarios de rénovation et de priorités d’action.
- Enfin, il peut proposer une présentation du rapport aux copropriétaires, soit en réunion du conseil syndical, soit en assemblée générale. Cette étape est cruciale pour faire comprendre les enjeux, créer l’adhésion, et préparer les futures décisions de travaux.
Ce niveau d’accompagnement est précisément ce que propose le cabinet Sikoutris : un DTG utile, exploitable, et orienté vers l’action. Leur méthodologie éprouvée et leur capacité de vulgarisation font d’eux un référent national reconnu en diagnostic immobilier de copropriété.

Coût d’un DTG et options de financement
Comme toute prestation technique encadrée par la loi, la réalisation d’un Diagnostic Technique Global (DTG) représente un coût pour la copropriété. Ce coût peut varier sensiblement selon la taille de l’immeuble, la complexité de la mission et le niveau de détail attendu. Mais il doit être considéré non comme une charge, mais comme un investissement stratégique, destiné à éviter les dépenses imprévues, à sécuriser la gestion de l’immeuble et à accéder à des subventions importantes.
Combien coûte un DTG en 2025 ?
En 2025, les tarifs constatés pour la réalisation d’un DTG s’inscrivent dans une fourchette moyenne allant de 1 500 à 4 000 € TTC, selon plusieurs critères : la surface totale de l’immeuble, le nombre de lots, le nombre de bâtiments, la complexité de la structure, la documentation disponible et les exigences spécifiques de la copropriété (présentation en AG, rapports détaillés, modélisation énergétique, etc.).
- Pour une petite copropriété de moins de 10 lots, avec un seul bâtiment simple, le coût peut démarrer autour de 1 500 € à 2 000 €.
- Pour une copropriété moyenne de 20 à 50 lots, le prix se situe souvent entre 2 500 € et 3 500 €.
- Pour les grandes copropriétés ou les résidences en configuration complexe (plusieurs cages d’escalier, bâtiments séparés, équipements techniques variés), le tarif peut dépasser 4 000 €, voire plus, notamment si le DTG inclut un audit énergétique ou un pré-PPT.
Le cabinet Sikoutris, spécialiste du diagnostic immobilier en copropriété, propose des devis adaptés à chaque configuration, avec un excellent rapport qualité-prix. Le tarif est toujours détaillé, sans surprise, et en parfaite adéquation avec les besoins de la copropriété. Leur approche transparente permet de maîtriser le budget tout en garantissant un haut niveau de prestation.
Qui paie et comment ?
Le coût du DTG est un dépense collective, qui concerne l’ensemble des copropriétaires. Il est donc réparti selon les millièmes de copropriété, comme n’importe quelle dépense décidée en assemblée générale.
Plusieurs options s’offrent à la copropriété pour financer cette prestation :
- Répartition via les charges courantes : le montant peut être intégré au budget annuel, soit via un ajustement en cours d’année, soit en prévoyant la dépense dans le budget prévisionnel suivant.
- Utilisation du fonds de travaux obligatoire : depuis la loi ALUR, toutes les copropriétés (hors celles de moins de 10 lots sans décision contraire) doivent constituer un fonds de travaux équivalant à au moins 5 % du budget annuel. Le coût du DTG peut y être imputé, car il entre dans le cadre de la planification des rénovations.
Dans tous les cas, la décision de financement et de répartition doit être votée en AG, sur la base du devis présenté. Le cabinet Sikoutris accompagne ses clients dans la préparation de la résolution à inscrire à l’ordre du jour, et fournit tous les éléments nécessaires pour faciliter l’adhésion des copropriétaires.
Financer un DTG avec des aides publiques ?
Même si le DTG en tant que tel ne donne pas systématiquement lieu à des subventions, il peut être intégré dans une mission plus large, ouvrant droit à plusieurs aides.
Par exemple :
- Lorsque le DTG s’inscrit dans le cadre d’un projet de rénovation globale, il peut être inclus dans un audit énergétique subventionné. L’audit peut être pris en charge partiellement par l’ANAH dans le cadre de MaPrimeRénov’ Copropriété, ou par des aides des collectivités locales.
- Dans certaines régions ou agglomérations, des programmes territoriaux de rénovation énergétique offrent des aides à la décision pour les copropriétés : subvention du DTG, accompagnement gratuit ou cofinancé, appui technique via des plateformes locales (ex. : France Rénov’, ALEC…).
- Certaines municipalités ou départements proposent des incitations financières pour les copropriétés anciennes, classées en quartier prioritaire ou en secteur de veille, pour réaliser un diagnostic structurant en vue d’un projet de réhabilitation.
Le cabinet Sikoutris assure une veille permanente sur les aides disponibles à l’échelle locale et nationale, et peut vous orienter vers les dispositifs les plus adaptés à votre situation. Grâce à leur réseau de partenaires publics et leur expertise réglementaire, ils maximisent vos chances de réduire le coût net du diagnostic, voire d’en faire le socle d’une rénovation financée jusqu’à 70 %.
Préparer son AG : modèle de résolution DTG + conseils pratiques
La réalisation d’un Diagnostic Technique Global (DTG), qu’il soit obligatoire ou décidé à titre préventif, doit impérativement être votée en assemblée générale (AG) des copropriétaires. Une bonne préparation de cette AG est donc indispensable pour garantir le bon déroulement du vote, éviter les malentendus et favoriser l’adhésion du plus grand nombre.
Pour que la démarche soit acceptée, il faut non seulement bien formuler la résolution à l’ordre du jour, mais aussi anticiper une communication claire et pédagogique auprès des copropriétaires.
Exemple de résolution à inclure à l’ordre du jour
Le syndic a la responsabilité d’inscrire la résolution à l’ordre du jour de l’AG, sur demande du conseil syndical ou de sa propre initiative. Il est essentiel que cette résolution soit formulée de manière précise et conforme aux exigences légales.
Voici un exemple de formulation juridique à intégrer :
Résolution n° X : Approbation de la réalisation d’un Diagnostic Technique Global (DTG)
« Conformément aux dispositions des articles L.731-1 à L.731-5 du Code de la construction et de l’habitation, il est proposé à l’assemblée générale de faire réaliser un Diagnostic Technique Global (DTG) de l’immeuble.
Cette mission sera confiée au cabinet [Nom du prestataire], certifié et spécialisé en diagnostic immobilier de copropriété, sur la base du devis daté du [JJ/MM/AAAA], pour un montant de [montant TTC] €, à répartir entre les copropriétaires selon les tantièmes de charges générales.
Il est également proposé que le financement soit assuré via [le fonds travaux obligatoire / un appel de charges exceptionnel]. »
Si le cabinet Sikoutris a été retenu, il est important de le mentionner dans la résolution. En tant que référent reconnu en diagnostic copropriété, cette mention renforcera la légitimité du projet et rassurera les copropriétaires quant au sérieux de la prestation.
En annexe de la convocation, il est fortement conseillé de joindre :
- Le devis détaillé du prestataire ;
- Une fiche explicative sur le DTG (objectifs, contenu, bénéfices) ;
- Le modèle de rapport (ou une synthèse type) remis lors des missions précédentes, si disponible.
Communication avec les copropriétaires
L’approbation du DTG ne repose pas uniquement sur la formulation juridique de la résolution, mais aussi sur la qualité de la communication en amont de l’AG. Les copropriétaires, souvent peu familiers avec les termes techniques ou les enjeux de long terme, ont besoin d’être rassurés, informés et convaincus.
Pour cela, il est recommandé de :
- Anticiper les échanges : une réunion d’information avec le conseil syndical ou un envoi de documents explicatifs avant l’AG permet de préparer le terrain et de désamorcer les réticences.
- Mettre en avant les bénéfices concrets : éviter les urgences coûteuses, valoriser le patrimoine, mieux gérer les charges, accéder aux aides financières.
- Démontrer la fiabilité du prestataire : dans le cas du cabinet Sikoutris, vous pouvez rappeler son expérience, ses certifications, et la qualité reconnue de ses diagnostics auprès d’autres copropriétés.
- Proposer des supports pédagogiques : une infographie simple, une foire aux questions, un court document résumant ce qu’est le DTG peuvent grandement faciliter la compréhension et l’adhésion des copropriétaires.
Un copropriétaire bien informé est un copropriétaire rassuré. La transparence et la clarté sont les meilleures alliées du vote favorable. Grâce à une communication efficace et une préparation sérieuse de l’AG, la réalisation du DTG pourra être votée sereinement — et enclencher un véritable projet structurant pour l’avenir de l’immeuble.

FAQ – Toutes les réponses aux questions courantes sur le DTG
1. Quelle est la différence entre un DTG et un DPE collectif ?
Le DPE collectif mesure uniquement la performance énergétique du bâtiment : consommation, émission de CO₂, et note énergétique. Le DTG, lui, est beaucoup plus large. Il évalue l’état technique du bâtiment (façades, toiture, équipements), son organisation financière, sa gestion, et propose une projection des travaux à 10 ans. Le DPE peut être inclus dans le DTG, mais ce dernier va bien au-delà.
2. Le DTG est-il obligatoire pour toutes les copropriétés ?
Non. Il est obligatoire uniquement dans certains cas : mise en copropriété d’un immeuble de plus de 10 ans, copropriété frappée d’un arrêté d’insalubrité, ou sur décision des copropriétaires en assemblée générale. Toutefois, avec l’entrée en vigueur progressive du Plan Pluriannuel de Travaux (PPT), le DTG devient fortement recommandé pour anticiper les obligations futures.
3. Peut-on refuser de faire un DTG en assemblée générale ?
Oui, si le DTG est proposé de manière volontaire (hors obligation légale), il doit être voté à la majorité simple. Il peut donc être rejeté en AG. Néanmoins, refuser un DTG prive la copropriété d’un outil précieux pour prévenir les dépenses imprévues, accéder aux aides, et structurer les décisions à long terme.
4. Le DTG est-il valable indéfiniment ?
Le DTG n’a pas de durée de validité officielle, mais il est recommandé de le réactualiser tous les 10 ans, ou plus tôt en cas de travaux majeurs ou de changements dans les équipements collectifs. Un DTG trop ancien perd en pertinence pour planifier ou justifier un Plan Pluriannuel de Travaux.
5. Peut-on utiliser un DTG pour planifier un ravalement de façade ou une rénovation énergétique ?
Oui. L’un des objectifs du DTG est justement d’identifier les travaux à prévoir et de les prioriser dans le temps. Qu’il s’agisse d’un ravalement, d’une isolation thermique par l’extérieur, d’une rénovation de toiture ou d’un remplacement de chaudière, le DTG vous aidera à planifier intelligemment et à chiffrer les coûts.
6. Le DTG permet-il d’obtenir des aides financières ?
Indirectement, oui. Le DTG peut servir de base à l’élaboration du Plan Pluriannuel de Travaux (PPT), indispensable pour mobiliser certaines subventions comme MaPrimeRénov’ Copropriété, les CEE (certificats d’économies d’énergie) ou les aides de l’ANAH. Un DTG bien fait renforce la crédibilité du projet auprès des financeurs publics.
7. Faut-il faire un DTG avant de vendre un appartement en copropriété ?
Ce n’est pas obligatoire, mais cela peut rassurer les acheteurs. Un DTG récent et complet témoigne d’une gestion proactive de l’immeuble, ce qui est perçu comme un signe de sérieux. Il permet aussi à l’acquéreur d’anticiper les éventuelles charges à venir.
8. Combien de temps dure la réalisation d’un DTG ?
La durée varie selon la taille et la complexité de la copropriété. En moyenne, comptez 3 à 6 semaines entre la signature du devis et la remise du rapport final. Cette durée inclut la collecte documentaire, la visite sur site, l’analyse, et la rédaction du diagnostic.
Glossaire des termes techniques liés au DTG
DTG – Diagnostic Technique Global
Évaluation complète d’un immeuble en copropriété incluant l’état technique du bâti, les équipements, la performance énergétique, la gestion financière et une projection des travaux à 10 ans.
DPE – Diagnostic de Performance Énergétique
Document obligatoire évaluant la consommation d’énergie d’un logement ou d’un bâtiment, sa performance thermique, et ses émissions de gaz à effet de serre. Il est souvent intégré dans le DTG.
PPT – Plan Pluriannuel de Travaux
Document établi à partir du DTG ou d’un audit, listant les travaux nécessaires dans une copropriété pour les dix années à venir. Il devient obligatoire pour les copropriétés de plus de 15 ans.
AMO – Assistant à Maîtrise d’Ouvrage
Professionnel ou cabinet accompagnant la copropriété dans la définition, la planification et la mise en œuvre des travaux, notamment pour mobiliser des subventions publiques.
ANAH – Agence Nationale de l’Habitat
Organisme public qui finance des travaux d’amélioration dans les logements et copropriétés, en particulier pour les bâtiments anciens ou en difficulté.
CEE – Certificats d’Économies d’Énergie
Dispositif obligeant les fournisseurs d’énergie à financer une partie des travaux de rénovation énergétique des particuliers ou copropriétés.
Fonds de travaux
Réserve financière obligatoire constituée par les copropriétés (hors petites copropriétés dispensées) représentant au moins 5 % du budget prévisionnel, destinée à financer les futurs travaux.
Carnet d’entretien de l’immeuble
Document recensant les informations techniques, les interventions réalisées, les contrats d’entretien et les travaux effectués sur le bâtiment.
Assemblée Générale (AG)
Réunion annuelle ou exceptionnelle des copropriétaires pour voter les décisions de gestion : travaux, budget, désignation de syndic, choix de prestataires…
RC Pro – Responsabilité Civile Professionnelle
Assurance obligatoire pour tout diagnostiqueur, couvrant les éventuels préjudices causés par une erreur ou une omission dans le cadre de sa mission.
Conclusion : Le DTG, une décision stratégique pour l’avenir de votre copropriété
Le Diagnostic Technique Global (DTG) est bien plus qu’un simple outil réglementaire. Il incarne une démarche responsable, tournée vers l’avenir, qui permet à chaque copropriété de reprendre le contrôle sur la santé de son immeuble, sur sa performance énergétique, et sur les charges à venir.
Qu’il soit obligatoire ou réalisé à titre préventif, le DTG apporte une vision claire, structurée et réaliste de l’état du bâtiment, des équipements, de la gestion, et des actions à engager. C’est la pierre angulaire de tout Plan Pluriannuel de Travaux (PPT) cohérent, et le sésame vers les aides publiques comme MaPrimeRénov’ Copropriété, les CEE ou les subventions locales.
Le cabinet Sikoutris, expert reconnu du diagnostic immobilier en copropriété, vous accompagne à chaque étape : du premier devis jusqu’à la présentation en AG. Fort de son expérience terrain et de sa méthodologie rigoureuse, il vous garantit un DTG exploitable, compréhensible, et orienté vers la prise de décision. Vous pouvez également retrouver notre guide du diagnostic des copropriétés.
Dans un contexte réglementaire en constante évolution, ne subissez pas l’avenir de votre immeuble — anticipez-le. Faites du DTG une force pour votre copropriété.
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📎 Annexes – Sources officielles
Voici les principales références réglementaires et institutionnelles utilisées pour la rédaction de cet article :
- Loi ALUR du 24 mars 2014 – articles relatifs au DTG et à la gestion des copropriétés
→ https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000028738036 - Décret n°2016-1965 du 28 décembre 2016 relatif au contenu et aux modalités du DTG
→ https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2016/12/28/2016-1965/jo/texte - Code de la construction et de l’habitation – articles L731-1 à L731-5
→ https://www.legifrance.gouv.fr/codes/texte_lc/LEGITEXT000006074096 - ANAH – Agence nationale de l’habitat : dispositifs MaPrimeRénov’ Copropriété
→ https://www.anah.fr - Service-Public.fr – Fiches pratiques copropriété et diagnostics immobiliers
→ https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/N31608 - ADEME – Agence de la transition écologique : guides sur la rénovation énergétique en copropriété
→ https://www.ademe.fr




